L'ère du zine (2000-2004)

Wavelength est lancé en février 2000 comme une série hebdomadaire du dimanche soir au Ted's Wrecking Yard, un club confortable situé au deuxième étage de Little Italy. Des groupes de post-rock et de shoegaze partagent la scène avec des free-jazzers et des expérimentateurs électroniques. L'entrée est payante et la série est promue par le biais d'un magazine mensuel photocopié qui interviewe les artistes. Rapidement, Wavelength devient un lieu de rencontre pour la scène indépendante torontoise en pleine expansion et accueille les premiers concerts clés de Broken Social Scene, Constantines et Hidden Cameras. La tragédie frappe lorsque Ted's Wrecking Yard ferme subitement fin 2001, mais l'année suivante, la série hebdomadaire déménage au Sneaky Dee's, le palais des nachos de College Street, qui devient son plus ancien établissement. En 2003-2004, les groupes canadiens explosent sur la scène mondiale, et Wavelength est emporté par l'optimisme de « Torontoopia ». Le festival anniversaire de WL se transforme en une expérience multi-sites. Le magazine est imprimé en couleurs éclatantes, jusqu'à ce qu'Internet prenne le dessus.

L'ère du zine (2000-2004)

Wavelength est lancé en février 2000 comme une série hebdomadaire du dimanche soir au Ted's Wrecking Yard, un club confortable situé au deuxième étage de Little Italy. Des groupes de post-rock et de shoegaze partagent la scène avec des free-jazzers et des expérimentateurs électroniques. L'entrée est payante et la série est promue par le biais d'un magazine mensuel photocopié qui interviewe les artistes. Rapidement, Wavelength devient un lieu de rencontre pour la scène indépendante torontoise en pleine expansion et accueille les premiers concerts clés de Broken Social Scene, Constantines et Hidden Cameras. La tragédie frappe lorsque Ted's Wrecking Yard ferme subitement fin 2001, mais l'année suivante, la série hebdomadaire déménage au Sneaky Dee's, le palais des nachos de College Street, qui devient son plus ancien établissement. En 2003-2004, les groupes canadiens explosent sur la scène mondiale, et Wavelength est emporté par l'optimisme de « Torontoopia ». Le festival anniversaire de WL se transforme en une expérience multi-sites. Le magazine est imprimé en couleurs éclatantes, jusqu'à ce qu'Internet prenne le dessus.

Année 2004

Poster: Year 2004

Wavelength trouve sa place dans un monde de plus en plus dépendant d'Internet, s'imposant comme une étape incontournable pour les tournées des artistes nationaux et créant une communauté via des forums locaux. Le plaisir continue dans la vraie vie : les dimanches soirs au Sneaky Dee's restent un incontournable sur College Street, tandis que la gentrification artistique s'intensifie sur Queen West. Parmi les performances mémorables, citons celles des rockers artistiques californiens Xiu Xiu, l'un des premiers concerts d'Owen Pallett en solo au violon, Final Fantasy, la chanteuse torontoise Masia One, et Fucked Up, tête d'affiche d'une fête d'Halloween endiablée avec de véritables citrouilles sur la tête.

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Année 2003

Poster: Year 2003

Wavelength peaufine sa formule de festival d'hiver – une programmation de choc combinée à un mélange intrigant de salles sur un long week-end – et renouvelle le magazine après une brève interruption due à des changements en coulisses avec des couvertures tout en couleur, un tout nouveau logo et une soirée de lancement dance-punk épique. C'est pile à temps pour Torontopia, un nouveau mouvement d'initiatives artistiques citoyennes renforcé par la panne d'électricité d'une journée dans le Nord-Est et un nouveau maire progressiste. Parmi les performances mémorables, citons le tout premier set de Holy Fuck, le freak-folk déjanté du groupe Les Mouches d'Owen Pallett et Damo Suzuki de Can, accompagné par les stars de Wavelength.

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Année 2002

Poster: Year 2002

Après la fermeture du Ted's Wrecking Yard et du club El Mocambo, le moral de la scène musicale torontoise est au plus bas, et les organisateurs de Wavelength se sentent déconnectés du Lee's Palace, d'une capacité de 500 places. En mai, ils déménagent la série hebdomadaire au Sneaky Dee's, à quelques pâtés de maisons de leur premier emplacement. En quelques mois, les dimanches soirs sont à nouveau bondés. Parmi les performances mémorables, citons Rhume d'Ottawa (et un match de catch), Nash the Slash, pionnier de la new wave torontoise, et Broken Social Scene, alors qu'ils étaient en passe de devenir des héros mondiaux du rock indépendant (la salle est tellement bondée que les membres de la famille du groupe doivent y entrer clandestinement).

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Année 2001

Poster: Year 2001

Wavelength célèbre son premier anniversaire et son 50e concert hebdomadaire avec Wavelength 50, qui réunit 19 groupes sur deux scènes, ainsi que son premier et demi anniversaire et son 75e concert hebdomadaire avec Wavelength 75, un événement d'une journée. Ted's Wrecking Yard, leur salle de concert, ferme ses portes en octobre pour cause d'arriérés de loyer, et Wavelength déménage sa programmation du dimanche soir au Lee's Palace, club de rock réputé de l'Annexe. Parmi les concerts mémorables, citons les Constantines jouant devant une salle comble, Sufjan Stevens jouant devant une douzaine de personnes, les Hidden Cameras jouant avec des danseurs et Do Make Say Think jouant cinq jours après le 11 septembre.

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Année 2000

Poster: Year 2000

En février, Wavelength débute sa résidence hebdomadaire au Ted's Wrecking Yard, un club de 200 places situé au deuxième étage de Little Italy. Les concerts réunissent des groupes divers qui, autrement, ne joueraient peut-être jamais ensemble, et l'ambiance unique et artistique est renforcée par le MC irrévérencieux Doc Pickles et l'artiste de projection psychédélique General Chaos Visuals. Parmi les prestations mémorables, citons la fête d'adieu de Peaches célébrant son déménagement à Berlin, un set acoustique solo de Destroyer, une branche des New Pornographers, et un set solo de claviers de Kevin Drew dans le rôle de « John Tesh Jr. & the Broken Social Scene ».

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