Pour son deuxième anniversaire, intitulé Wavelength 100 (du 8 au 10 février), WL adopte pour la première fois un format multi-salles. Il débute vendredi au Clinton’s, se déplace samedi à Rancho Relaxo et se termine dimanche au Lee’s Palace, son lieu habituel. Mais quelque chose cloche. Après les fermetures successives du Ted’s Wrecking Yard et du El Mocambo, le moral de la scène musicale locale est au plus bas.
Après six mois de lutte acharnée au Lee’s, les organisateurs de Wavelength reconnaissent qu’ils ne peuvent plus recréer l’intimité qu’ils appréciaient au Ted’s dans une salle de 500 places. En mai, Wavelength accepte de déménager sa série au crasseux bar tex-mex Sneaky Dee’s, qui, grâce au musicien et technicien house Dwayne Slack, a récemment recommencé à programmer des concerts à l’étage après six ans d’activité de boîte de nuit. De retour dans une salle de 200 places sur College Street, Wavelength se sent à nouveau chez lui. En quelques mois, les dimanches soirs au Sneaky Dee’s affichent complet. C’est le début de la plus ancienne salle hebdomadaire de Wavelength, et de l’association pavlovienne de Toronto avec les groupes indie et les immenses plateaux de nachos bien gras.
Spectacles mémorables :
- Les rockers indépendants d'Ottawa Rhume concluent leur set avec un vrai match de catch en direct (WL 97, 20 janvier 2002 @ Lee's Palace)
- Le quatuor de synth-pop gothique entièrement féminin Pony da Look est en couverture d'Eye Weekly la semaine de leur concert WL et le club est bondé au-delà de sa capacité (WL 122, 14 juillet 2002 @ Sneaky Dee's)
- Nash the Slash, pionnier de la new wave torontoise des années 70, fait une apparition historique (WL 143, 8 décembre 2002 @ SD)
- Broken Social Scene joue sur Wavelength quelques semaines seulement après ses débuts en groupe completYou Forgot It In Peoplebrise Internet ; la salle est tellement pleine que les membres des familles du groupe doivent être introduits clandestinement dans le club (WL 145, 29 décembre 2002 @ SD)