Creep Highway : l'interview de Wavelength

Fournisseurs de :Du post-hardcore brut, du plaisir familial à vous cracher au visage.
File Next To:Côtes blanches, Nirvana lourd, yeux de grenouille
Jouant:24 janvier au Junction City Music Hall

Aboyer, mugir, fanfaronner, clameur, hurler, hurler, rugir, hurler, hurler, hurler, hurler, gronder, vociférer, hurler. Tous ces verbes et bien d'autres se retrouvent dans la musique (insérer un adjectif agressif ici) de Creep Highway. Ils règnent. Adam Bradley de Wavelength les a contactés pour leur demander pourquoi ils règnent autant.

Quel est le spectacle le plus fou que vous ayez joué ?

En septembre, nous étions en tournée de promotion de notre livre ensemble et avons donné plusieurs concerts avec du matériel emprunté. Nous avons donné deux concerts en quelques heures à Oakland, juste après notre descente du bus de Los Angeles. Le premier était dans une minuscule galerie où tout le monde devait nous regarder par la fenêtre. On a joué trois ou quatre morceaux et on a reçu une plainte pour tapage, on a dû s'arrêter. Ensuite, on a empilé le matériel et nous-mêmes à l'arrière d'une camionnette sans fenêtres et on est allés jusqu'à un bar miteux et bluesy, l'Eli's Mile High Club, où on a joué un autre petit set devant quelques personnes. Il y a un extrait sur YouTube. On a l'air très tendus tous les deux.

Pas de basse dans ce groupe. Qu'est-ce qui explique ce choix ?

Je pense que c’est plus facile de cette façon.

C'est génial que ta cassette ait été produite par Dan Lee de Hooded Fang. Comment s'est déroulé tout le processus ?

Super. Je connais Dan grâce à ses illustrations pour Hooded Fang. On a tout fait très rapidement au sous-sol de Paul’s Boutique. La plupart des morceaux sont juste la première prise, puis Dan a fait un mixage minimal. On voulait que ça sonne assez brut.

Vous êtes tous les deux graphistes et artistes visuels, avec un parcours plutôt réussi. Sur quoi travaillez-vous actuellement ?

Michael et moi nous consacrons tous deux principalement à la création de bandes dessinées. La tournée de promotion dont j'ai parlé concernait le dernier numéro de sa série Lose et mon livre Distance Mover, tous deux sortis en septembre chez Koyama Press. Michael a commencé à distribuer une bande dessinée mensuelle sur Patreon et vient de publier un autre livre, First Year Healthy, sur Drawn and Quarterly. Je travaille sur une chronique hebdomadaire pour Vice et je prépare le prochain numéro de ma série auto-éditée New Comics.

Vous avez tous les deux un style de dessin très précis, mais la pochette de votre cassette est très simple. L'avez-vous conçue ainsi pour refléter la sobriété de la musique ?

La couverture est née de gribouillages et de dessins. Je ne pense pas qu'on y ait beaucoup réfléchi. On est tous les deux connus pour être des dessinateurs occupés, mais c'est amusant de rendre les choses un peu plus simples parfois.

— Entretien par Adam Bradley