Festival du neuvième anniversaire de Wavelength 450 :
Feu de renard
VŒUX
Je suis un robot et fier
Merci
Mon ami
Dimanche 15 février 2009
Sneaky Dee's 431, rue College
Feu de renard
Foxfire est surtout connu pour ses costumes, ses fêtes et ses corps à moitié nus qui transforment la piste de danse en une montagne de sueur. Mais l'année dernière, Foxfire a également intensifié son jeu musical, créant un mélange astucieux de pop, de soul et de disco avec un accent sur les breakdowns et les crescendos. Ne vous laissez pas tromper par des titres de chansons comme « Black Light, Dick Fight », ces jeunes sont plus qu'un simple feu de paille. Ceci dit, le fun ? Oh mon Dieu, le fun. Le leader Neil Rankin domine la scène comme un télévangéliste chassant les démons. En fait, je suis tenté de les appeler Gospel Disco, car dès qu'ils auront terminé, vous tomberez à genoux, essoufflé et prierez pour en avoir plus.
VŒUX
Le débat sur « Hiboux » a été intense à WL436. Plus précisément, à quel sens un hibou doit-il renoncer pour voir la nuit ? De nombreuses suggestions ont été émises, dont beaucoup étaient probablement scientifiquement correctes, mais celle qui a retenu l'attention était la suivante : si un hibou peut voir dans le noir, il perd sa capacité à voir dans la lumière. C'est ainsi que j'ai compris l'éclat discret de « Vowls ». En tâtonnant dans l'obscurité de la chanson, j'ai réalisé que pour comprendre ces textures de glocks et de beats, je devais cesser de chercher ce que je voyais et plutôt chercher les ombres de ce qui me manquait. Soudain, des polyrythmies ont jailli des beats échantillonnés et des refrains ont surgi des harmonies. Puis tout le monde s'est mis à danser.
I Am Robot And Proud
Arpèges ! Sifflements ! Bulles électroniques comme un reportage de National Geographic sur les cheminées volcaniques au fond de l'océan ! Cirrus vertigineux ! Halos arc-en-ciel provenant des cristaux de glace autour du soleil ! Aurores boréales dansant sur la toundra scintillante ! Et c'est justement à ce moment-là que Shaw-Han Liem joue tout seul avec ses ordinateurs et ses pédales. Imaginez ce qui se passerait s'il arrangeait cette musique pour un groupe complet. Eh bien, n'imaginez plus…
Merci
Baltimore : Vous pensez probablement à The Wire. Ou à John Waters. Et on ne peut pas vous en vouloir de vouloir les considérer de manière obsessionnelle. Mais pour l'instant, on pense à la belle tradition des groupes post-punk déjantés de B-more : Lungfish, Oxes, Ponytail… et maintenant, Thank You (ma’am). Il s'agit de Jeffrey McGrath, Michael Bouyoucas et Elke Wardlaw, qui se décrivent comme une « unité rythmique/action athlétique ». Même si ça me rappelle la vieille boutade de Steve Kado sur les « hommes qui s'entraînent », je trouve que c'est quelque chose qu'on n'entend pas assez. Surtout par ici, et avec la récente disparition d'I Can Put My Arm Back On You Can’t, je pense que tous ceux qui envisagent de monter un groupe – et savez-vous vraiment dans quoi vous vous engagez ? – devraient arriver à ce concert bloc-notes à la main. Ce que nous avons entendu à propos de Thank You et de leur premier album sur Thrill Jockey, Terrible Two, est très impressionnant, donc leur première à Toronto le 15 février devrait être un exercice pour votre cerveau et vos appendices.
Mon ami
Dub : Culture studio jamaïcaine, où les chansons reggae sont dénuées de voix, les fréquences drum and bass sont modifiées, les jams instrumentaux sont prolongés et gorgés de réverbération. Mi Ami est imprégné de dub et de punk ; Daniel Martin McCormick et Jacob Long faisaient autrefois partie du groupe hyperactif et bourré de batterie Black Eyes de D.C./Dischord. Aujourd'hui basés à San Francisco, ils forment un trio avec Damon Palermo à la batterie. Ensemble, Mi Ami perpétue le dialogue entre dub et punk, initié par des groupes comme P.I.L. et le Pop Group à la fin des années 70. Fuzz et écho fusionnent autour de rythmes fracassants et de vocalises frénétiques ; une véritable odyssée vers les profondeurs de la mer ou le cœur du soleil. Quarterstick, la filiale artistique de Touch and Go Records de Chicago (qui a autrefois accueilli Jesus Lizard, Slint, Big Black et bien d'autres grands noms américains), les a récupérés et diffusé leur maxi Echononecho, tandis que leur album complet Watersports devrait sortir d'ici peu. Ils sont ici pour une double tournée avec Thank You, et nous sommes ravis qu'ils contribuent à notre finale du dimanche soir à un lancement immédiat.