BSÍ est composé de deux amis, Silla Thorarensen (batterie et chant) et Julius Pollux Rothlaender (basse et synthétiseurs). Ils ont fondé le groupe en essayant des instruments dont ils ne savaient pas jouer. Leur nom vient de la gare routière centrale de Reykjavik, en hommage à l'endroit le plus misérable d'Islande. Ils essaient de ne pas se prendre trop au sérieux, n'ont pas peur d'assumer leurs doutes et de simplement faire et être ce qu'ils ressentent. Ils aiment donner des concerts et sortir leur musique seuls, avec l'aide de leurs amis formidables de tomatenplatten (Berlin), post-dreifing et Why Not? Plötur (Reykjavik).
Le premier album de BSÍ, « Sometimes depressed… but always antifascist » (mai 2022), se compose de cinq chansons mélancoliques et déchirantes et de cinq chansons riot grrrl, lofi-cute-punk. Les deux parties du disque évoquent la chute sans fin, la vulnérabilité et l'intimité de la perte et du départ, tandis que l'autre côté célèbre les beaux jours d'été, les genoux salés et l'idée d'une révolution féministe mondiale.
Un an, quelques concerts et généralement trop peu de répétitions plus tard, le duo sort « Relax, blabla » (28.04.2022), une autre affaire à deux faces, une chanson rapide, une chanson lente, et juste à temps pour un autre été ; une séance de thérapie de groupe réconfortante où les douleurs et les traumatismes du passé rencontrent une explosion de 157 bpm d'espièglerie agitée (« Jelly Belly ») et les souvenirs aux cheveux bleus dansent une valse lente de cour d'école avec une pression sociale malsaine (« New Moon »).
Faites attention à la circulation, amenez un danseur et un thérapeute, BSÍ arrive dans votre ville !
Photo de Julie Sjöfn Gasiglia
