Le dernier numéro du magazine Wavelength paraît en février 2005, année où Wavelength fête son cinquième anniversaire. Nos interviews inimitables avec nos groupes sont toutefois toujours publiées en ligne. La communauté musicale torontoise se rassemble sur le forum Stillepost, et la promotion des concerts se déplace vers les plateformes de médias sociaux naissantes. Avec l'émergence de la musique indépendante internationale, la scène musicale locale gagne en force et en diversité, avec des groupes comme Cadence Weapon, METZ, Maylee Todd et Weather Station sur la scène de Wavelength. Wavelength commence à présenter davantage d'événements spéciaux dans des espaces alternatifs en dehors des soirées du dimanche au Sneaky Dee's, et entreprend des démarches de professionnalisation, notamment en se constituant en organisme sans but lucratif. En 2009, unEye WeeklyL'article de couverture annonce que le 10e anniversaire prochain marquera la fin de la série hebdomadaire, même si elle se poursuivra sous forme mensuelle au cours de la nouvelle décennie. Cet automne-là, après sept ans chez Sneak's, Wavelength trouve un nouveau foyer lorsque le Garrison ouvre ses portes sur Dundas Ouest.
L'ère d'Internet (2005-2009)
L'ère d'Internet (2005-2009)
Le dernier numéro du magazine Wavelength paraît en février 2005, année où Wavelength fête son cinquième anniversaire. Nos interviews inimitables avec nos groupes sont toutefois toujours publiées en ligne. La communauté musicale torontoise se rassemble sur le forum Stillepost, et la promotion des concerts se déplace vers les plateformes de médias sociaux naissantes. Avec l'émergence de la musique indépendante internationale, la scène musicale locale gagne en force et en diversité, avec des groupes comme Cadence Weapon, METZ, Maylee Todd et Weather Station sur la scène de Wavelength. Wavelength commence à présenter davantage d'événements spéciaux dans des espaces alternatifs en dehors des soirées du dimanche au Sneaky Dee's, et entreprend des démarches de professionnalisation, notamment en se constituant en organisme sans but lucratif. En 2009, unEye WeeklyL'article de couverture annonce que le 10e anniversaire prochain marquera la fin de la série hebdomadaire, même si elle se poursuivra sous forme mensuelle au cours de la nouvelle décennie. Cet automne-là, après sept ans chez Sneak's, Wavelength trouve un nouveau foyer lorsque le Garrison ouvre ses portes sur Dundas Ouest.

Un article de couverture d'Eye Weekly annonçant la fin de la série hebdomadaire de Wavelength un an à l'avance suscite des cris de désapprobation de la part de la communauté. Mais les craintes sont dissipées après le festival Wavelength 450, qui fête son neuvième anniversaire, et qui continue d'explorer de nouveaux espaces et de nouveaux favoris, avec des salles combles tout le week-end, coïncidant avec un tout nouveau jour férié en Ontario, le Jour de la Famille. Cet automne-là, Wavelength déménage une dernière fois la série hebdomadaire après sept ans au Sneaky Dee's, dans un nouveau club de Little Portugal, le Garrison. Parmi les concerts mémorables, citons Japandroids, METZ, le bassiste de Fugazi, Joe Lally, Sook-Yin Lee et les Strumbellas, avant de devenir disque de platine dans le country alternatif avec « Spirits ».

Wavelength continue de produire et de présenter des événements spéciaux trimestriels en dehors de sa série hebdomadaire, notamment le Kalimba Summit, consacré au célèbre piano à pouces d'Afrique australe. En milieu d'année, les programmateurs de Wavelength prennent une décision importante : face à la baisse progressive de la fréquentation dominicale et à l'ambiance plus marquée de Wavelength lors des événements spéciaux, la série hebdomadaire du dimanche soir prendra fin 18 mois plus tard, pour son 10e anniversaire, et se poursuivra mensuellement. Parmi les prestations mémorables, citons un concert caritatif à guichets fermés pour la Music Gallery avec Jens Lekman, Final Fantasy et Katie Stelmanis (plus tard d'Austra), ainsi qu'un concert de Tune-Yards avant le déménagement de Merrill Garbus à Oakland.

Wavelength 350 (du 8 au 11 février), notre septième anniversaire, débute par une table ronde stimulante intitulée « La diversité : notre force ? », qui s’attaque au manque de diversité culturelle au sein de la scène musicale indépendante torontoise. Wavelength franchit une nouvelle étape importante vers la professionnalisation en se constituant en organisme sans but lucratif. Parmi les prestations mémorables, citons un double concert du collectif indie-folk Bruce Peninsula et du joueur de krar érythréen Daniel Nebiat (issu directement du programme de la table ronde sur la diversité), la première apparition du chanteur électro-pop Rich Aucoin et du trio montréalais Sister Suvi, incluant un groupe pré-Tune-Yards de Merrill Garbus.

Wavelength prend quelques mesures timides vers la professionnalisation, notamment en demandant et en recevant sa première subvention du Conseil des arts de Toronto et en organisant sa première table ronde sur la musique indépendante. L'organisme commence également à sortir davantage du cadre des « Sundays at Sneaky Dee's » en lançant des partenariats de coprésentation avec le Harbourfront Centre, le Festival Images, Mercer Union et le nouveau X Avant Festival de la Music Gallery. Parmi les performances mémorables, citons Crystal Castles et Tokyo Police Club pendant les semaines consécutives juste avant leur explosion, les sensations new-yorkaises de l'avant-rock Dirty Projectors et un nouveau projet d'un trio de participants réguliers de WL appelé Rural Alberta Advantage. Wavelength prend quelques mesures timides vers la professionnalisation, notamment en demandant et en recevant sa première subvention du Conseil des arts de Toronto et en organisant sa première table ronde sur la musique indépendante. L'organisme commence également à sortir davantage du cadre des « Sundays at Sneaky Dee's » en lançant des partenariats de coprésentation avec le Harbourfront Centre, le Festival Images, Mercer Union et le nouveau X Avant Festival de la Music Gallery. Parmi les performances mémorables, on peut citer Crystal Castles et Tokyo Police Club pendant des semaines consécutives juste avant leur explosion, les sensations d'avant-rock new-yorkais Dirty Projectors et un nouveau projet d'un trio de participants réguliers de WL appelé Rural Alberta Advantage.

C'est la fin d'une époque : le magazine cesse de paraître à l'occasion du cinquième anniversaire de WL en raison de difficultés financières, de l'épuisement des bénévoles et de l'essor incessant des médias sociaux, même si l'inimitable interview du groupe WL continue d'être publiée en ligne. Les concerts sont toujours aussi complets. Parmi les prestations mémorables, citons celle de Jens Lekman, atteint d'un vilain rhume, et deux sets d'un jeune rappeur d'Edmonton, Cadence Weapon, le premier après l'annulation de dernière minute du festival Ear to the Ground à Exhibition Place, et le second aux côtés de Spiral Beach, un groupe de lycéens torontois composé de futurs membres de Moon King, Doldrums, Rapport, Austra et Crasher.