La grippe : l'interview de Wavelength

Fournisseurs de : Germes.
Fichier à côté de : Soupes en conserve, Ty Segall, Astral Gunk, Germs
Jouant: Samedi 24 janvier au Junction City Music Hall

Hoo mon chien, voilà The Flu. Des punks torontois déjantés débarquent avec leurs morceaux de folie, ivres de cacao et de peinture. Attention à l'enclume qui tombe ! The Flu a parlé à Adam Bradley de Wavelength de la collecte de chantage, du continuum espace-temps et de leur chat Hank.

Si vous pouviez ajouter trois lettres au nom de votre groupe, quelles seraient-elles ?

J'aime le son de The Peflum. On ajouterait des lettres entièrement nouvelles, encore inconnues de la science. Prononcer le nom de notre groupe nécessiterait des modifications bioniques coûteuses et intrusives de la bouche et des fesses.

Votre reprise de « My Generation » des Who (intitulée « Degeneration ») est géniale et hilarante. Comment avez-vous réussi à la réaliser ?

L'un d'entre nous a reçu un coup de branche au visage alors qu'il travaillait comme paysagiste cet été. Tout s'est fait naturellement ensuite.

Parlez-moi davantage de la façon dont la nouvelle invention miraculeuse du Dr Octavio a permis à la Grippe de voyager dans l’espace-temps pour gérer avec succès une épicerie fine dans le garage de votre ami Hutt en Australie.

Malheureusement, nous ne sommes pas libres de divulguer cette information et cette conjoncture actuelle dans l'espace-temps, pour la sécurité de notre famille et en particulier de notre chat Hank.

Avez-vous déjà été victime de chantage ?

On a une pièce entière chez nous pour le chantage. Ça ne s'arrête jamais. On ne dort jamais. Si on ne fait pas nos boulots stupides ou qu'on n'écrit pas notre musique stupide, on est dans la rue, à la merci de tous ceux qui voudraient nous voir mourir.

Il me semble que tu vis dans ton espace de jam ? C'est comment ?

Oui. C'est un peu comme écouter « Prison Song » de System of a Down en boucle, tous les jours, mais avec beaucoup plus de jeux de société.

Tu as une chanson qui s'appelle « I Don't Wanna Be Cool ». Pourquoi ne veux-tu pas être cool ?

Un jour, dans notre ville natale, en 1996 ou peut-être 1998, on était à la patinoire du coin, on faisait des figures déjantées sur Jamiroquai, et soudain, un gamin s'est fait poignarder. Ils ont fermé l'endroit et on a passé le reste de notre jeunesse à faire exploser des trucs au bord de la rivière. Ça résume bien la situation.

— Entretien par Adam Bradley