Fournisseurs de : La pop de science-fiction rencontre le rock industriel
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Train entre Sneaker Pimps, Garbage et Broken Bells
Jouant: WL 579 alias.
« Halloween You! Sexy Monster : Une lente émeute effrayante pour New Zombie Kanada », jeudi 31 octobre à la Monarch Tavern.
Le lien entre Wavelength et la scène musicale de Guelph semble se renforcer. WL a trouvé un autre groupe caché de Guelph,Adverteyes, qui ont déménagé à Toronto avec une vaste expérience des festivals. Jouer à Hillside, NXNE et Pop Montréal a permis au groupe d'évoluer musicalement de leur premier album à leur nouvel album psychédélique/électronique intitulé Cultures. Le leader du groupe, Colin Harrington, est un mixeur/producteur très demandé à Guelph ; Tyler Belluz l'a rencontré juste avant leurs débuts au spectacle d'Halloween de Wavelength.
Quelle est l’histoire derrière le nom «Adverteyes« ?
Il y a de nombreuses années, par une nuit sombre et orageuse, je reçus la visite d'une entité multidimensionnelle, bienveillante et bicéphale, du nom de Jerry. Après des heures passées à regarder à travers le papier peint à motifs cachemire roses de mon salon, les yeux exorbités, il m'apparut et me parla d'une voix monocorde et apaisante : « Colin ! Espèce d'humain faible et débile ! Pour atteindre la grandeur et guider ton espèce scélérate dans la bonne direction, tu dois faire deux choses : arrêter de manger autant de sachets de graines de belle-de-jour et monter un groupe de rock’n’roll appelé Adverteyes. » Je n'eus d'autre choix que d'obtempérer.
Il semble y avoir eu un écart de temps substantiel entre les sorties de Myopie(2011) et Cultures(2013). S'agissait-il d'un retard méthodique, ou quelle en était la cause ?
Myopie C'était un album assez typique du type « best of » que les groupes ont tendance à sortir pour leurs débuts. Nous avons rassemblé nos meilleures chansons des années précédentes d'enregistrement, que nous avions peaufinées en tant que groupe live, et nous avons finalement saisi l'occasion de les enregistrer dans un vrai studio, avec du vrai matériel et un vrai producteur/ingénieur. Notre dernière sortie,Cultures, est un retour à l'enregistrement de choses par nous-mêmes avec un équipement minimal et beaucoup de temps. Nous avons également fait appel à de nombreux musiciens extérieurs pour jouer sur ce disque, en prenant le temps de choisir les bonnes personnes pour les bonnes parties, plus dans la veine d'un casting pour un film (ou plus comme Steely Dan). Avec une pression externe ou des délais minimes, nous avons pu nous lancer dans le
Des détails névrotiques fins, et font le type de disque introverti et expérientiel que nous avons toujours aimé écouter.
Contrairement au premier album, votre nouveau disque utilise une batterie électronique. Pourquoi ce changement ?
Adverteyes a débuté comme un projet solo électronique. Notre tout premier concert a eu lieu en 2003, seul avec un gros PC de bureau encombrant (exécutant un programme DOS appelé « Impulse Tracker »), un clavier géant et une guitare acoustique, en première partie de groupes de métal. Pourtant, toutes nos démos sont d'abord composées avec des batteries et des claviers électroniques, remplacés ensuite par de vrais musiciens. Avec l'électronique, il est facile de créer des références culturelles « sonores » : chacun a ses propres associations avec les 808 ou les boucles de batterie classiques échantillonnées au fil des ans, et nous voulions utiliser une palette d'instruments aussi large que possible. Nous ne voulions pas que le disque sonne comme un groupe, mais plutôt comme un projet d'enregistrement.
Quel est l'avenir d'Adverteyes ? Prévoyons-nous de longues tournées ?
Nous allons autoproduire quelques clips dans les prochains mois, et potentiellement un court-métrage basé sur quelques morceaux de Cultures. Suivi au printemps d'une tournée sur la côte Est, avec
Dattes de l'Ontario et du Québec parsemées un peu partout.
Les spectacles d'Halloween semblent toujours réveiller le fêtard qui sommeille en nous. Quel artiste de Wavelength 579 avez-vous le plus hâte de voir ?
Allumer des feux c'est sûr ! J'ai vu Regina jouer au SappyFest il y a deux ans dans un bar sombre d'une petite ville, à moitié rempli de vieux buveurs locaux et à moitié de citadins branchés. C'était un sacré mélange et un spectacle très mémorable. Nous sommes honorés de partager la scène avec la Gentle Lady. Ce sera vraiment une fête.