Sheenah Ko est une artiste pop expérimentale basée à Montréal et au Saguenay, claviériste pour The Besnard Lakes, Le Couleur, Antoine Corriveau et plusieurs autres. Après la sortie d'un EP prometteur, elle a autoproduit son premier album studio complet, Nowhere in Time, en 2020, qui lui a valu une grande publicité et des critiques positives. Ses chansons ont été diffusées sur les radios nationales et universitaires, dont CBC, en plus de figurer dans le top 10 du palmarès des radios universitaires électroniques canadiennes de la NCRA. Le clip « Wrap Me Up » a remporté le prix de la meilleure chorégraphie aux UK Music Video Awards de 2020, face aux artistes majeurs Beyoncé, Tove Lo, Jessie Ware et Christine and the Queens, et a également été nominée aux Juno (2021) pour le prix du meilleur clip de l'année.
Le deuxième album de Sheenah, Future is Now, est sorti chez Lazy at Work Records le 3 juin 2022 et comprenait Wake Up comme premier single et clip vidéo. Wake Up est un appel à sortir de notre zone de confort : « Bien que cette chanson soit une réflexion contemplative sur notre époque, elle incarne un message plus grand et plus urgent », nous dit-elle. En effet, Wake Up et son rythme irrésistible s'offrent comme une inspiration pour traverser les temps surréalistes dans lesquels nous vivons.
Wake Up, comme les autres morceaux de Future is Now, est animé par une énergie aussi énergique que positive. « Entre l'enregistrement du premier et du deuxième album, mon énergie a complètement changé », nous confie Sheenah. « Le premier album était plus introspectif. Sur mon nouvel album, je me suis totalement investie dans l'instant présent. J'ai appris des leçons importantes entre les enregistrements. »
Le clip de Wake Up s'ouvre sur des employés de bureau travaillant à un rythme effréné. Peu à peu, le vernis craque. Les personnages se débarrassent de leurs chaînes. Ils se transforment en danseurs qui exultent dans une chorégraphie aussi libre, féroce que libératrice, avec, en arrière-plan, un magnifique plan urbain.
Photo par Andy Jon